La sécheresse oculaire est une affection fréquente qui résulte d’un déséquilibre du film lacrymal, se traduisant par une insuffisance de production ou une mauvaise qualité des larmes. Elle se manifeste par des irritations, des rougeurs, une vision floue et une sensation de brûlure ou de grain de sable dans les yeux.
Contrairement à une idée reçue, la sécheresse oculaire n’est pas seulement un problème local des yeux. Elle peut aussi être liée à une inflammation chronique de bas grade dans l’organisme, influencée par des facteurs métaboliques, immunitaires et nutritionnels.
Il existe différentes formes de sécheresse oculaire, selon l’origine du dysfonctionnement du film lacrymal :
Sécheresse aqueuse
Diminution de la production de larmes par les glandes lacrymales. Elle peut être liée à l’âge, à certains médicaments, à des maladies auto-immunes (ex. : syndrome de Sjögren) ou à des déséquilibres nutritionnels qui affectent la production lacrymale.
Sécheresse évaporative
Évaporation excessive des larmes, principalement due à un dysfonctionnement des glandes de Meibomius, qui produisent la couche lipidique essentielle à la stabilité du film lacrymal. Cette forme de sécheresse peut être aggravée par :
- Des facteurs environnementaux (chauffage, climatisation, exposition prolongée aux écrans).
- Une inflammation chronique des paupières (blépharite).
- Un déséquilibre du microbiote intestinal et oculaire, influençant l’état inflammatoire global de l’organisme.
Causes mixtes de la sécheresse
Dans de nombreux cas, la sécheresse oculaire résulte d’une combinaison des deux mécanismes.
La blépharite
L’un des facteurs aggravants majeurs est la blépharite, une inflammation chronique des paupières qui perturbe le fonctionnement des glandes de Meibomius. En plus d’obstruer ces glandes et d’accélérer l’évaporation des larmes, elle favorise l’adhésion de bactéries et de toxines, qui renforcent l’inflammation locale et la sensation d’inconfort.
Pourquoi une approche globale est essentielle ?
Les traitements traditionnels (gouttes artificielles, anti-inflammatoires locaux) peuvent soulager les symptômes, mais ne s’attaquent pas toujours aux causes profondes du problème. Nos soins combinent une prise en charge locale (hygiène palpébrale, lumière pulsée, expression des glandes de Meibomius) et des approches globales, incluant des conseils en micronutrition et l’optimisation du microbiote, pour agir durablement sur l’inflammation et la qualité des larmes.